Fatigue persistante : comment la reconnaitre?

I. Fatigue passagère et fatigue persistante : quelles sont les différences ?

La fatigue passagère est le plus souvent causée par un effort intense ou prolongé, un choc émotionnel, le manque de sommeil ou encore une pathologie aigue et bénigne comme par exemple un gros rhume.

La fatigue persistante, elle, n’a pas de facteur déclenchant évident. Elle est le plus souvent présente dès le réveil, même si le sommeil semble avoir été réparateur, et n’est pas atténuée par le repos. C’est un état qui peut persister plusieurs semaines, voire plusieurs mois et l’on comprend bien qu’elle puisse alors impacter sévèrement la vie quotidienne. D’autant plus que n’ayant pas de facteur déclenchant clairement identifié, elle peut générer incompréhension et difficultés d’acceptation par l’entourage.

La fatigue persistante peut être associée à des pathologies chroniques. Certaines peuvent être corrigées, par exemple, la fatigue liée à une anémie (carence en fer) sera améliorée transitoirement par un apport de fer. D’autres formes persistantes de fatigue liées à des pathologies chroniques, notamment les pathologies avec troubles inflammatoires (rhumatismes inflammatoires, sclérose en plaques, etc.) sont plus difficiles à prendre en charge. C’est également le cas de la fibromyalgie, maladie dominée par des douleurs diffuses, au cours de laquelle les patients ressentent souvent une fatigue persistante pouvant être importante. De même, certaines pathologies peuvent aussi occasionner des états de fatigue persistante et cela même plusieurs années après la fin de traitements lourds ; cette fatigue, nommée « fatigue liée à la pathologie »,  est d’autant plus difficile à accepter par les patients et leur entourage qu’elle persiste parfois longtemps après la fin des traitements et le diagnostic de rémission.

II. Y-a-t-il des médicaments efficaces ?

Plusieurs types de médicaments contre la fatigue ont été évalués, avec différentes approches, mais la plupart se sont montrés inefficaces ou insuffisamment efficaces.

Afin de tenter de stimuler les malades ayant une fatigue persistante, des psycho-stimulants comme les médicaments à base de caféine ou d’analogues d’amphétamines, ou encore des anti-dépresseurs, ont été testés, mais leur efficacité est momentanée et souvent limitée à certains patients.

Dans le cas de la fatigue liée à une pathologie, d’autant quand elle est associée à une activation de voies inflammatoires au niveau cérébral (dans des structures régulatrices comme l’hippocampe et l’hypothalamus), des médicaments anti-inflammatoires de type corticoïdes ont également été testés. Ainsi, la dexaméthasone a montré une efficacité modérée dans un seul essai rigoureusement conduit, mais, compte-tenu du profil de tolérance de ce médicament, le bénéfice/risque n’est pas considéré comme satisfaisant.
Au total, aucun médicament n’a réellement, et de façon reproductible dans le cadre d’études cliniques, fait la preuve d’une efficacité dans la fatigue persistante.

III. Et les Interventions Non Médicamenteuses (INM) ?

Certaines approches non médicamenteuses ont été tentées, notamment des approches dites psycho-corporelles : hypnose, acupuncture, yoga sous différentes formes, relaxation, qi-gong, tai-chi, thérapies comportementales, etc. Les résultats sont intéressants voire prometteurs mais ils sont souvent inégaux et les études cliniques sont souvent difficiles à interpréter du fait du manque de rigueur méthodologique ou de la faible taille des groupes de malades évalués.

L’activité physique adaptée est la seule prise en charge faisant consensus sur son efficacité. En effet, une activité physique raisonnablement intense par rapport à ce que peut faire le patient, à raison d’au moins 2 à 3 séances par semaine d’au moins 30 ou 45 minutes chacune, pendant une durée qui varie de 4 à 6 mois, est régulièrement efficace pour diminuer la fatigue persistante. Cependant, cet effet est assez long à se manifester, et nécessite donc que le patient maintienne sa motivation pendant plusieurs semaines avant d’en ressentir les effets. Cette activité doit être encadrée par un professionnel aguerri à l’ajustement précis de l’intensité de l’activité aux possibilités physiques de la personne. Les propositions d’activité physique adaptée se répandent de plus en plus et il faut les encourager même si elles nécessitent néanmoins que les patients aient la volonté, l’énergie nécessaire et la possibilité de s’y astreindre.

IV. Les compléments alimentaires peuvent-ils contribuer à soulager une fatigue persistante ?

Parmi les compléments alimentaires, des produits à base d’acides aminés comme l’acetyl-carnitine, ont été testés sans montrer d’efficacité probante.
Ceux à base de noix de kola, de guarana, d’acerola ou encore de camu-camu sont souvent préconisés dans les états de fatigue passagère, mais leur action se limite généralement à un effet tonique ou légèrement stimulant du fait de la vitamine C ou caféine naturellement présentes dans la plante ; au même titre que le magnésium, elles sont intéressantes en association mais ne suffisent généralement pas à régler une fatigue devenue persistante…

Les produits à base de ginseng ont bien sûr été testés, les ginsengs faisant partie du genre Panax, à l’origine du  mot« panacée ». Le plus courant est le ginseng asiatique ou Panax ginseng CA Meyer. Ce ginseng a été testé chez des patients souffrant de fatigue, notamment de fatigue liée à des pathologies graves, dans une étude comparative par rapport à un groupe contrôle traité par placebo. Dans ces conditions de bonne rigueur scientifique, le recours au ginseng asiatique n’a pas fait la preuve de son efficacité par rapport aux patients du groupe contrôle (placebo). Il existe cependant une autre espèce de ginseng, Panax quinquefolius, aussi appelé ginseng à 5 feuilles. Ce ginseng spécifique pousse à l’état sauvage dans le sous-continent nord-américain, au nord des Etats-Unis ou au Canada.

Au contraire du ginseng asiatique, le ginseng américain , ou ginseng à 5 folioles, a montré son efficacité chez des malades souffrant de fatigue liée à des pathologies graves, en cours de traitement ou après celui-ci. Dans une étude clinique incluant 364 malades, ceux-ci ont été tirés au sort pour recevoir un traitement par ginseng à 5 folioles ou du placebo, d’aspect identique mais dépourvu de toute activité. Une efficacité sur la fatigue était déjà sensible après 4 semaines par rapport au groupe placebo et cette efficacité devenait franchement significative après 8 semaines de prise en charge, la fatigue étant diminuée de moitié dans le groupe traité par ginseng à 5 folioles, avec une bonne tolérance.

V. Qiseng® (Fatigue persistante) : le premier complément alimentaire proposé en cas de fatigue persistante

Pour développer Qiseng® (Fatigue persistante), nous avons soigneusement sélectionné la provenance de notre ginseng à 5 folioles et défini des critères stricts pour notre extrait afin d’obtenir un produit dont la qualité et la quantité des ginsénosides étaient garantes de son efficacité et de sa bonne tolérance, comparables à celles démontrées dans l’étude évoquée ci-dessus. De plus, nous avons mené des études précliniques pour valider que le risque d’interaction avec des médicaments est minime, et conduit une étude expérimentale qui a notamment montré que Qiseng® (Fatigue persistante) calmait les réactions inflammatoires provoquées par la chimiothérapie. Comme ces réactions inflammatoires sont notamment incriminées dans la survenue de la fatigue liée à la pathologie, leur neutralisation par Qiseng® (Fatigue persistante) est un des éléments qui explique son efficacité contre la fatigue persistante.

Il est conseillé de prendre Qiseng® (Fatigue persistante) à raison de 2 gélules par jour, le matin ou au moment du déjeuner, pendant au moins 4 semaines, renouvelable si besoin pendant 4 autres semaines.
Il est conseillé de demander conseil à son pharmacien ou à son médecin en cas de traitement médicamenteux au long cours. Par mesure de précaution, Qiseng® (Fatigue persistante) est déconseillé aux enfants, aux femmes enceintes et allaitantes et aux personnes sous traitement antidiabétique.