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Nos ingrédients naturels.

L’Eleuthérocoque

L’Eleuthérocoque était déjà connue depuis des millénaires en médecine chinoise. On l’utilisait également pour ses propriétés antifatigues.

Ce n’est que dans les années 50, que des scientifiques russes ont décidé, afin de trouver une alternative au Panax ginseng, qui était surexploité, d’étudier cette plante. Ils ont montré qu’elle pouvait : améliorer les capacités physiques et mentales, et diminuer la fatiguer. C’est pourquoi, lors des Jeux Olympiques des années 70, beaucoup d’athlètes soviétiques l’ont utilisée, afin d’améliorer leurs performances.

eleutherocoque

Description Botanique

L’éleuthérocoque est un arbuste buissonnant, qui peut atteindre 2 mètres de hauteur, et qui pousse en Sibérie, en Corée et au Japon. Ses branches jeunes portent des épines, tandis que les branches les plus âgées en sont presque dépourvues. Ses feuilles palmées, et longuement pétiolées, sont divisées en 3 ou 5 folioles. Elle présente 3 types de fleurs : femelles, mâles et hermaphrodites, qui sont regroupées en ombelles. La racine est longue, striée, de couleur gris jaunâtre.

Son nom latin est : Eleutherococcus senticosus Maxim.

Elle appartient à la famille des Araliacées.

La partie utilisée est la racine.

Usages traditionnels

Pour l’OMS, la racine d’éleuthérocoque, peut être utilisée comme tonique, en cas de fatigue physique et mental et lors des convalescences. La Commission E allemande reconnait son usage comme un fortifiant, pouvant être utilisé en cas de fatigue, de faiblesse, et de problèmes de concentration.

On classe cette plante parmi les adaptogènes. On considère un adaptogène, comme une substance qui aurait une activité favorable sur le plan : physique, psychique, métabolique, immunitaire ; en vue d’améliorer la résistance de l’organisme.

Ce qu’en dit la science

Un petit essai clinique, randomisé, versus placebo, a montré que chez les personnes de plus de 65 ans, la prise d’une dose de 300 mg d’éleuthérocoque par jour, pendant 4 semaines, améliore la santé mentale par rapport à un placebo. (2)

Une petite étude, versus placebo, a montré qu’un extrait d’éleuthérocoque (800 mg par jour, pendant 8 semaines) améliorent les performances sportives : essai de cyclisme et pédalage jusqu’à épuisement, en augmentant l’endurance, les fonctions cardiovasculaires, et en modifiant le métabolisme du glucose et des lipides.  (3)

En savoir plus
  • Dérivés triterpéniques (libres ou sous forme hétérosidique) : senticosides A à F
  • Lignanes : sésamine
  • Coumarines : éleuthérosides B1
  • Phénylpropanoïdes : syringine (éleuthéroside B)
  A noter que tous ces dérivés sont appelés éleuthérosides, alors qu’ils appartiennent à des familles chimiques différentes.  
  • Glycanes : éleuthéranes A à G
  • Acides phénols : acides caféique et chlorogénique
L’éleuthérocoque est une plante très bien tolérée. Cependant, lors d’utilisations prolongées et/ou à fortes doses, des palpitations, des insomnies, des diarrhées, et de légères hausses de la pression artérielles ont été retrouvées. Il n’est pas recommandé de faire des cures de plus de 2 mois. Un pause thérapeutiques est nécessaire lors d’une cure (par exemple 5 jours sur 7). Attention à l’utilisation concomitante d’éleuthérocoque avec la digoxine, les hypoglycémiants et les AVK.
Ne pas utiliser chez l’enfant de moins de 12 ans. Compte tenu du manque d’études, elle ne doit pas être administrée chez la femme enceinte ou allaitante.

Sources

  1. Lorrain E. Grand manuel de phytothérapie. 2019e éd. Dunod; 1290 p.
  2. Cicero AFG, Derosa G, Brillante R, Bernardi R, Nascetti S, Gaddi A. Effects of Siberian ginseng (Eleutherococcus senticosus maxim.) on elderly quality of life: a randomized clinical trial. Arch Gerontol Geriatr Suppl. 2004;(9):69‑73.
  3. Kuo J, Chen KWC, Cheng IS, Tsai PH, Lu YJ, Lee NY. The effect of eight weeks of supplementation with Eleutherococcus senticosus on endurance capacity and metabolism in human. Chin J Physiol. 30 avr 2010;53(2):105‑11.
  4. Edwards S, da Costa Rocha I, Williamson E, Heinrich M. Phytopharmacy : an Evidence-Based guide to herbal medicinal products. 1st éd. Chichester: Wiley Blackwell; 2015. 416 p.

Les informations ci-dessus font souvent référence à un usage médicinal traditionnel et sont issues de références bibliographiques en annexe
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