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L’Échinacée

Cette plante est originaire d’Amérique du Nord. Elle était largement utilisée par les amérindiens, pour traiter de nombreux maux tels que : la syphilis, le typhus, la tuberculose, les diarrhées infectieuses, ou encore les morsures de serpent. Elle fut introduite en Europe, au XXème siècle, pour traiter les infections. Avec l’avènement des antibiotiques, son utilisation est progressivement tombée en désuétude aux États-Unis. C’est le médecin allemand, Gerhard Madaus, qui dans les années 30, mena les premières études scientifiques sur l’échinacées, ouvrant ainsi la porte à beaucoup d’autres projets.

Echinacee

Description Botanique

L’échinacée est une plante vivace, pouvant atteindre 1,80 mètre de hauteur. Elle présente une tige dressée, à l’aspect ciré, et est légèrement velue. Ses feuilles sont ovales ou elliptiques, et ont une marge légèrement dentée. L’inflorescence est un gros capitule (pouvant atteindre un diamètre de 15 cm), qui est composé, en son centre, de fleur tubulées fertiles oranges, et en périphérie de fleurs ligulées roses ou pourpres stériles. Son système racinaire est très développé.

Son nom latin est : Echinacea purpurea (L.) Moech.

Elle appartient à la famille des Astéracées.

La partie utilisée est la racine.

On peut noter que plusieurs espèces d’échinacées peuvent être utilisées en thérapeutique. On retrouve également : Echinacea angustifolia et Echinacea pallida. Leur composition phytochimique diffère de manière plus ou moins importante, c’est pourquoi, certaines études cliniques sont discordantes.

Usages traditionnels

L’EMA établit que l’échinacée pourpre, peut être utilisée pour traiter les rhumes et les refroidissements.

L’OMS, quant à elle, reconnait l’utilisation de l’échinacée dans le traitement des rhumes et des infections des voies respiratoires supérieures, du fait de son action immunostimulante, ainsi que dans les infections urinaires.

Ce qu’en dit la science

De très nombreuses études ont été menées sur les échinacées, avec des résultats parfois très discordants. Cela est dû au fait qu’il y ait plusieurs espèces d’échinacées, à la composition chimique différente, qui peuvent être utilisées. De plus, les extraits utilisés, lors des essais, sont de qualité très variable, ce qui influe sur l’action thérapeutique.

Un petit essai clinique, randomisé, en double-aveugle, a inclus 200 enfants. Certains recevaient un extrait hydro-alcoolique d’échinacées pourpre, et d’autres de la vitamine C. A l’issu de 2 mois de traitement, l’incidence des infections virales respiratoires, ainsi que l’utilisation d’antibiotiques, ont significativement diminué chez les enfants traités par échinacées. (2)

Une méta-analyse, publiée en 2019, sur l’effet préventif et curatif de l’échinacée dans les infections des voies respiratoires hautes, montre que : l’échinacée pourrait avoir un rôle préventif dans la survenue des infections respiratoires hautes, mais qu’il n’y avait pas d’effet sur la durée de l’infection. (3)

En savoir plus
  • Glucides : oses simples, polysaccharides complexes, arabinolactanes
  • Acides gras : acides linoléique, linolénique, oléique …
  • Alkylamides : acide polyénique, isobutylamides …
  • Dérivés phénoliques : dérivés de l’acide caféique et hétérosides de l’acide caféique. A noter que l’échinacoside (ester osidique de l’acide caféique) n’est pas présent dans Echinacea purpurea
  • Flavonoïdes : rutosides, kaempférol …
  • Alcaloïdes indolizidiniques
  • Autres : germacrène, caryophyllène, calcium, fer, potassium …
L’échinacée est une plante bien tolérée, même lors d’une utilisation prolongée. Des nausées, des douleurs abdominales, des érythèmes, une hyperéosinophilie peuvent survenir. D’après la littérature scientifique, l’échinacée n’interfère pas avec les cytochromes P450. Bien que l’échinacée présente des effets immunomodulateurs, en inhibant l’expression de certaines cytokines pro-inflammatoires, son utilisation n’est pas recommandée lors de maladies auto-immunes, et lors de traitements immunosuppresseurs. Pas d’utilisation conseillée plus de 3 semaines consécutives. La plante n’est pas recommandée chez la femme enceinte, du fait d’un manque d’études.
Il n’y a pas de contre-indications formelles. Certains prescripteurs la contre-indique en cas d’allergies aux astéracées.

Sources

  1. Lorrain E. Grand manuel de phytothérapie. 2019e éd. Dunod; 1290 p.
  2. Ogal M, Johnston SL, Klein P, Schoop R. Echinacea reduces antibiotic usage in children through respiratory tract infection prevention: a randomized, blinded, controlled clinical trial. Eur J Med Res. 8 avr 2021;26(1):33.
  3. David S, Cunningham R. Echinacea for the prevention and treatment of upper respiratory tract infections: A systematic review and meta-analysis. Complement Ther Med. juin 2019;44:18‑26.
  4. Edwards S, da Costa Rocha I, Williamson E, Heinrich M. Phytopharmacy : an Evidence-Based guide to herbal medicinal products. 1st éd. Chichester: Wiley Blackwell; 2015. 416 p.

Les informations ci-dessus font souvent référence à un usage médicinal traditionnel et sont issues de références bibliographiques en annexe
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