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Nos ingrédients naturels.

Le Chardon-Marie

Le Chardon-Marie trouverait son nom de la vierge Marie. Cette dernière, en voulant protéger Jésus, le cacha dans un buisson de chardons. En l’allaitant, quelques gouttes de lait tombèrent sur les feuilles, colorant ainsi leurs nervures en blanc.
Cette plante était utilisée par les Grecs dans les troubles hépatiques. Au Moyen-Âge, on considérait qu’elle chassait la bile noire : fluide associé à la mélancolie et aux problèmes de foie.

Chardon-Marie

Description Botanique (1)

Le Chardon-Marie est une plante bisannuelle (elle fleurit, puis meurt durant sa 2ème année de vie), qui peut atteindre 2,5 mètres de hauteur. On le retrouve en Europe méridionale, au bords des chemins, dans les lieux incultes et les endroits secs et ensoleillés.

Ses feuilles sont ondulées, oblongues, aux bords épineux, vert luisant. Les nervures sont parcourues de travées blanches.

Les fleurs tubuleuses, de couleur pourpre, sont regroupées en gros capitules pouvant atteindre plusieurs centimètres de diamètre. Le capitule est entouré de bractées acérées.

Les fruits sont des akènes noirs, parfois surmontés de jaune, munis d’une longue aigrette, qui permet leur dissémination par le vent.

Son nom latin est : Silybum marianum L.

Il appartient à la famille des Astéracées.

La partie utilisée est le fruit débarrassé de l’aigrette.

Usages traditionnels

L’OMS indique que les extraits de chardon-marie sont utiles dans le traitement complémentaire : des hépatites aiguës et chroniques, provoquées par l’alcool et certains médicaments. Elle reconnait également, l’usage du chardon-marie, dans les troubles digestifs et biliaires.

L’EMA reconnait l’usage du chardon-marie dans le traitement d’appoint des hépatopathies et des cirrhoses.

On peut noter que le chardon-marie est utilisé traditionnellement pour favoriser la lactation.

Ce qu’en dit la science

De très nombreuses études in vitro et in vivo ont montré de manière claire, les propriétés anti-oxydantes, anti-inflammatoires, hépatoprotectrices (vis-à-vis des hépatites alcooliques, médicamenteuses, toxiques et virales) du chardon-marie.

Dans un essai clinique, randomisé, en double-aveugle, des patients souffrant de stéatose hépatique non alcoolique ont été inclus. Certains recevaient de la sylimarine à 700 mg, 3 fois par jour, et d’autres le placebo. Au bout de 48 semaines, ceux recevant la silymarine, voyaient leur fibrose du foie diminuer. (2)

Dans un petit essai clinique, randomisé, en double-aveugle, visant à montrer l’efficacité de la silymarine dans les hépatites aiguës, il a été montré que : une dose de 140 mg administrée 3 fois par jour, permettait d’améliorer de manière significative des critères cliniques de rétentions biliaires comme l’urine foncée, l’ictère, et l’ictère des sclérotiques. (3)

 

Il faudrait plus d’études rigoureuses pour définir quels extraits doivent-être utilisés, à quelle posologie, et surtout dans quel contexte clinique. Toutefois, on peut rappeler ici, qu’un médicament à base de sylimarine, est utilisé à l’hôpital pour traiter les intoxications à l’amanite phalloïde, réduisant ainsi le taux de mortalité de près de 80 %. (4)

En savoir plus
  • Flavolignanes : le mélange est appelé silymarine est et composé de silybine, silybinine, sylidianine, silychristine
  • Flavonoïdes : kaempférol, quercétol, naringine, taxifoline
  • Huiles grasses : acide linoléique, acide oléique, acide palmitique
  • Tocophérol
  • Stérols : cholestérol, stigmastérol
  • Sucres : mucilages
  • Protéines
Le Chardon-Marie est une plante très bien tolérée. A haute dose, il peut toutefois entrainer des nausées ou des diarrhées. Cela est dû à ses effets cholagogues. Le Chardon-Marie pourrait interagir avec certains cytochromes P450, malgré la publication d’études contradictoires. C’est pourquoi, il est important de vérifier si des interactions sont possibles, notamment avec des médicaments tels que : les anticancéreux, les immunosuppresseurs, les antiépileptiques … ou autres médicaments à marge thérapeutiques étroites.
Il ne doit pas être utilisé en cas d’obstructions des voies biliaires. Les personnes allergiques aux astéracées (marguerite…) doivent l’éviter. Prudence en cas de grossesse.

Sources

 

  1. Lorrain E. Grand manuel de phytothérapie. 2019e éd. Dunod; 1290 p.
  2. Wah Kheong C, Nik Mustapha NR, Mahadeva S. A Randomized Trial of Silymarin for the Treatment of Nonalcoholic Steatohepatitis. Clin Gastroenterol Hepatol Off Clin Pract J Am Gastroenterol Assoc. déc 2017;15(12):1940-1949.e8.
  3. El-Kamary SS, Shardell MD, Abdel-Hamid M, Ismail S, El-Ateek M, Metwally M, et al. A randomized controlled trial to assess the safety and efficacy of silymarin on symptoms, signs and biomarkers of acute hepatitis. Phytomedicine Int J Phytother Phytopharm. mai 2009;16(5):391‑400.
  4. Silibinine (Légalon Sil®) [Internet]. [cité 11 mai 2022]. Disponible sur: https://www.sfmu.org/toxin/ANTIDOTE/SILYMARI.HTM
  5. Edwards S, da Costa Rocha I, Williamson E, Heinrich M. Phytopharmacy : an Evidence-Based guide to herbal medicinal products. 1st éd. Chichester: Wiley Blackwell; 2015. 416 p.

 

Les informations ci-dessus font souvent référence à un usage médicinal traditionnel et sont issues de références bibliographiques en annexe
Ces informations sont issues de l’état actuel des connaissances scientifiques mais ne mettent en aucun cas en avant l’usage ou les allégations de nos produits qui doit toujours faire l’objet du conseil d’un professionnel de santé. En cas de doute et avant utilisation des produits, nous vous invitons à consulter un professionnel de santé.