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L’Artichaut

L’artichaut est natif des bords de la méditerranée (Afrique du Nord). L’espèce serait issue d’un chardon sauvage, qui après plusieurs croisements, aurait donné la plante que nous connaissons aujourd’hui.

Cette plante a été introduite en France, au XVIème siècle, grâce à Catherine de Medicis. C’était un légume noble, très apprécié à la cour des rois de France.

Artichaut

Description Botanique

L’artichaut est une plante bisannuelle cultivée. Il présente une tige dressée cannelée et robuste, pouvant atteindre 1 mètre de hauteur.

Les feuilles sont grandes, pennatiséquées, irrégulières, profondément dentées, non épineuses, et dont la face intérieure est blanche, couverte de poils duveteux.

Le fleurs violettes, sont groupées en énormes capitules, qui reposent sur un réceptacle floral, couvert de bractées. Ce sont ces bractées, et le réceptacle floral que nous consommons.

Le fruit est un akène, surmonté d’une aigrette, comme celui du pissenlit.

Son nom latin est : Cynara scolymus L.

Il appartient à la famille des Astéracées.

La partie utilisé est la feuille (et non la bractée).

Usages traditionnels (1)

Selon l’EMA et la note explicative de 1998, l’artichaut est utilisé traditionnellement pour lutter contre les trouble digestifs tels que : les flatulences, les dyspepsies, les ballonnements ; ainsi que pour favoriser l’élimination urinaire d’eau et digestive (par ses effets cholagogues et cholérétiques).

Ce qu’en dit la science

L’analyse de plusieurs essais cliniques, lors d’une méta-analyse publiée en 2020, a montré qu’une supplémentation en artichaut, diminuait de manière significative, le taux de certaines enzymes hépatiques (ASAT, ALAT) chez des patients atteints de stéatose hépatique non alcoolique, par rapport au placebo. (2)

Un extrait de feuille d’artichaut, administré à raison de 2 fois par jour, pendant 7 jours, chez le rat, a montré une augmentation significative du débit biliaire.  (3)

Dans une étude ouverte, post-commercialisation, des patients souffrant de dyspepsies ont été recrutés. Après un traitement, par un extrait de feuilles d’artichaut (320 ou 640 mg par jour), pendant 2 mois ; il y a eu une diminution globale de 40 % des dyspepsies chez les 452 patients ayant été au bout de l’étude. Toutefois, ce genre d’études présente beaucoup plus de biais et, est bien moins robuste qu’un essai clinique randomisé en double-insu. (4)

En savoir plus
  • Acides phénols : esters de l’acides caféique, cynarine
  • Acides organiques : acides malique, succinique, lactique, citrique, fumarique
  • Lactones sesquinterpéniques : cyanopicrine et dérivés (responsables de l’amertume importante de l’artichaut)
  • Flavonoïdes (sous formes d’hétérosides) : dérivés du lutéol et de l’apigénol
  • Autres : inuline, sels de potassium, triterpènes …
L’artichaut peut entrainer des diarrhées et des nausées. Une surveillance est nécessaire en cas de caillots, inférieur en 1 cm, dans les voies biliaires. Il n’y a pas d’interactions médicamenteuses connues. La prudence reste de mise avec les AVK.
Il faudra s’abstenir de prendre de l’artichaut à visée thérapeutique en cas d’obstruction des voies biliaires, de calculs biliaires supérieurs à 1 cm, et en cas d’hypersensibilité aux astéracées. Son utilisation n’est pas recommandée en cas de grossesse et d’allaitement.

Sources

 

  1. Lorrain E. Grand manuel de phytothérapie. 2019e éd. Dunod; 1290 p.
  2. Moradi S, Shokri-Mashhadi N, Saraf-Bank S, Mohammadi H, Zobeiri M, Clark CCT, et al. The effects of Cynara scolymus L. supplementation on liver enzymes: A systematic review and meta-analysis. Int J Clin Pract. nov 2021;75(11):e14726.
  3. Saénz Rodriguez T, García Giménez D, de la Puerta Vázquez R. Choleretic activity and biliary elimination of lipids and bile acids induced by an artichoke leaf extract in rats. Phytomedicine Int J Phytother Phytopharm. déc 2002;9(8):687‑93.
  4. Marakis G, Walker AF, Middleton RW, Booth JCL, Wright J, Pike DJ. Artichoke leaf extract reduces mild dyspepsia in an open study. Phytomedicine Int J Phytother Phytopharm. déc 2002;9(8):694‑9.
  5. Edwards S, da Costa Rocha I, Williamson E, Heinrich M. Phytopharmacy : an Evidence-Based guide to herbal medicinal products. 1st éd. Chichester: Wiley Blackwell; 2015. 416 p.

 

Les informations ci-dessus font souvent référence à un usage médicinal traditionnel et sont issues de références bibliographiques en annexe
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