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La Menthe poivrée

La menthe poivrée est un hybride entre la menthe verte : Mentha viridis L. et la menthe aquatique : Mentha aquatica L. C’est au XVIIème siècle qu’en botaniste anglais reçut un échantillon de menthe qui différait de celles qu’il connaissait. Elle fut nommée « poivrée » en raison de son odeur légèrement piquante, que l’on ne retrouve pas chez les autres menthes. De très nombreuses espèces de menthe sont décrites, et il est parfois bien difficile de les différencier. Au Moyen-Âge, on considérait les menthes comme des panacées.

Menthe poivrée

Description Botanique

La menthe poivrée est une plante vivace, grâce à son rhizome, qui se propage par des stolons, ce qui la rend très envahissante. Ses graines sont presque toujours stériles.

Elle peut atteindre près de 1 mètre de hauteur, et présente des tiges quadrangulaires très ramifiées. Cette tige est souvent parcourue de violet. Les feuilles sont simples, légèrement allongées, et sont disposées de manières opposées décussées.

Les fleurs, bilabiées, sont petites, de couleur roses et disposées en épis serrés, formant des verticilles.

La plante est recouverte de poils qui contiennent l’essence, riche en menthol.

Son nom latin est : Mentha x piperita L.

Elle appartient à la famille des Lamiacées.

On utilise les parties aériennes (feuilles et fleurs).

Usages traditionnels

En ce qui concerne la menthe poivrée, on distingue l’usage traditionnel de la menthe poivrée, elle-même, et de son huile essentielle, obtenue par entrainement à la vapeur d’eau.

Pour l’EMA, l’huile essentielle de menthe poivrée a un usage, bien établi, pour soulager les troubles digestifs : spasmes, flatulences, douleurs abdominales, syndrome du côlon irritable. Par voie externe, elle est utilisée pour soulager les tensions nerveuses et les migraines, les douleurs musculaires et les démangeaisons.

Les feuilles de la menthe poivrée sont utilisées, quant à elles, pour lutter contre les troubles digestifs : spasmes, éructations, gastrites, dyspepsies, flatulences ; ainsi que pour ses effets cholérétiques.

Ce qu’en dit la science

Un essai clinique randomisés s’est intéressé aux effets antiémétiques de la menthe poivrée, chez des patients traités par chimiothérapie anticancéreuse. Dans le groupe traité par un extrait de menthe poivrée, 40 gouttes diluées dans l’eau toute les 8 heures, il y a eu une diminution significative des nausées, et une amélioration de l’appétit, par rapport au groupe recevant le placebo. (2)

Une méta-analyse, publiée en 2014, incluant 9 essais cliniques, a montré que l’administration de capsules, enrobées gastrorésistantes, d’huile essentielle de menthe poivrée, s’avéraient plus efficaces qu’un placebo pour améliorer les symptômes de l’intestin irritable. (3)

En savoir plus
  • Huiles essentielles : menthol, menthone, acétate de menthyl, menthofurane, isomenthone, pulégone.
  • Composés triterpéniques : acide ursolique
  • Acides phénols : acide rosmarinique
  • Flavonoïdes (et leurs hétérosides) : ériocitroside, apigénol, lutéol
  • Caroténoïdes
La menthe poivrée est une plante très bien tolérée, et aucun effet indésirable sérieux n’a été rapporté. En revanche, son huile essentielle, peut s’avérer irritante pour l’estomac, peut entrainer une certaines hépatotoxicité (à cause du menthofurane) et peut entrainer des convulsions, notamment chez l’enfant (à cause du menthone). A cause de son effet cholérétique, elle doit être utilisée avec prudence, en cas de lithiase biliaire. La menthe poivrée, peut interagir avec le métabolisme de nombreux médicaments (études in vitro et in vivo, mais aucun cas rapporté chez l’homme). La prudence est tout de même de mise avec les médicaments à marge thérapeutique étroite : immunosuppresseurs, AVK …
L’huile essentielle de menthe poivrée ne doit pas utilisée chez les femmes enceintes, les femmes allaitantes, les enfants et les épileptiques. La feuille de menthe poivrée, quant à elle, est beaucoup moins dangereuse. Toutefois, ses effets supposés utérotoniques, la déconseillent chez les femmes enceintes. Les enfants, de moins de 4 ans, ne doivent pas en consommer. Toute personne allergique au menthol ne doit pas l’utiliser.

Sources

 

  1. Lorrain E. Grand manuel de phytothérapie. 2019e éd. Dunod; 1290 p.
  2. Jafarimanesh H, Akbari M, Hoseinian R, Zarei M, Harorani M. The Effect of Peppermint (Mentha piperita) Extract on the Severity of Nausea, Vomiting and Anorexia in Patients with Breast Cancer Undergoing Chemotherapy: A Randomized Controlled Trial. Integr Cancer Ther. déc 2020;19:1534735420967084.
  3. Khanna R, MacDonald JK, Levesque BG. Peppermint oil for the treatment of irritable bowel syndrome: a systematic review and meta-analysis. J Clin Gastroenterol. juill 2014;48(6):505‑12.
  4. Edwards S, da Costa Rocha I, Williamson E, Heinrich M. Phytopharmacy : an Evidence-Based guide to herbal medicinal products. 1st éd. Chichester: Wiley Blackwell; 2015. 416 p.

 

Les informations ci-dessus font souvent référence à un usage médicinal traditionnel et sont issues de références bibliographiques en annexe
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